L’assurance des voitures électriques a longtemps été perçue comme moins coûteuse que celle des véhicules thermiques. Toutefois, cette tendance évolue, et plusieurs facteurs influencent le prix réel des contrats d’assurance pour ces véhicules. Il est donc essentiel d’analyser les différents éléments qui expliquent cette différence tarifaire et d’anticiper les évolutions futures.
Des primes d’assurance généralement plus basses
Les voitures électriques bénéficient d’une prime d’assurance souvent inférieure à celles des modèles thermiques comparables. Cela s’explique en partie par le profil des conducteurs, qui sont généralement plus prudents, et par le kilométrage annuel plus faible, ce qui réduit le risque d’accident. De plus, les véhicules électriques intègrent des technologies avancées d’aide à la conduite, comme l’alerte de collision et le freinage d’urgence, qui limitent le nombre de sinistres déclarés.
Les voitures électriques bénéficient également d’une exonération de la TSCA (Taxe Spéciale sur les Conventions d’Assurance), réduisant ainsi le coût des cotisations. Cette exonération représente une économie de 12 à 25 % selon le type d’assurance souscrit. Toutefois, cette aide fiscale est progressive et disparaîtra d’ici 2026, ce qui pourrait entraîner une hausse des primes.
Des coûts de réparation plus élevés
Si le coût de l’assurance est actuellement inférieur, le prix des réparations en cas de sinistre est souvent plus élevé pour une voiture électrique. Contrairement aux véhicules thermiques, les pièces détachées sont plus difficiles à obtenir, notamment en raison de la rareté de certains composants spécifiques. De plus, les techniciens spécialisés en véhicules électriques sont encore peu nombreux, ce qui entraîne des frais de main-d’œuvre plus élevés.
Un autre facteur déterminant est la batterie, qui peut représenter jusqu’à 50 % du prix du véhicule. En cas de sinistre, même mineur, une réparation ou un remplacement de batterie peut faire grimper considérablement les coûts, ce qui pousse certains assureurs à ajuster leurs tarifs.
Une tendance qui pourrait s’inverser
Malgré un coût d’assurance encore avantageux, les primes des véhicules électriques risquent d’augmenter dans les prochaines années. La disparition de l’exonération de la TSCA, combinée aux coûts de réparation élevés, pourrait inciter les assureurs à réévaluer leurs tarifs.
L’évolution du nombre de véhicules électriques sur les routes aura également un impact. Si la demande en réparations et en pièces détachées continue d’augmenter, les prix des assurances pourraient suivre la même tendance. De plus, le coût des batteries devrait baisser avec le temps, ce qui pourrait limiter l’impact sur les primes d’assurance.
Comment continuer à payer moins cher ?
Pour continuer à bénéficier d’une assurance à tarif réduit, il est recommandé de comparer les offres et de privilégier les contrats incluant des garanties adaptées aux véhicules électriques. Certains assureurs proposent des formules spécifiques avec des options comme l’assistance panne 0 km, la protection de la borne de recharge, ou encore une garantie couvrant la batterie. Parcourez notre site.
Les conducteurs de véhicules électriques peuvent aussi optimiser leurs primes en choisissant une assurance au kilomètre, si leur utilisation est limitée, ou en optant pour un contrat incluant une franchise ajustable. Il est également possible de regrouper son assurance auto avec d’autres contrats (habitation, santé) pour obtenir des réductions sur l’ensemble des cotisations.
L’assurance auto pour les véhicules électriques est actuellement moins chère que celle des modèles thermiques, principalement en raison d’aides fiscales et du profil plus prudent des conducteurs. Toutefois, cette tendance pourrait s’inverser dans les prochaines années, notamment avec la suppression progressive des exonérations et l’augmentation des coûts de réparation. Pour continuer à bénéficier des meilleurs tarifs, il est conseillé de comparer régulièrement les offres, d’opter pour des garanties adaptées et de surveiller l’évolution des prix.